tag:blogger.com,1999:blog-7310156134283777261.post921448831895535134..comments2024-01-28T10:55:55.134+01:00Comments on Feu sur le quartier général!: N'est-ce pas camaradeJérôme Leroyhttp://www.blogger.com/profile/12658941614607286284noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-7310156134283777261.post-25307735109964384122016-10-30T13:49:44.571+01:002016-10-30T13:49:44.571+01:00Magnifique comme toujours...
Les tours jumelles
...Magnifique comme toujours...<br /><br /><br />Les tours jumelles<br /><br />Nous étions des loosers<br />Magnifiques pourtant<br />Des soldats sans armée<br />Armés de presque rien<br />Nous voulions presque tout<br />Mais sans vraiment y croire<br />Nous étions désarmés <br />Et vivions de présent<br /><br />Nous étions des loosers<br />Magnifiques pourtant<br />Nous croyions au passé <br />Mais seulement pour plus tard<br />Nos pères brillaient pourtant<br />Toujours inaccessibles<br /><br />Nous étions des loosers<br />Magnifiques pourtant <br />Dans les carcasses des villes<br />Où brûlaient nos banlieues<br />La fumée de leurs pneus <br />recouvrait l’horizon <br />d’amours maladives<br /><br />Mais nous aimions pourtant<br />Chacun cherchant chacune<br />Entre des bandaisons et des cunnilingus <br />Et dans ces amours floues<br />Se reflétait parfois<br />La fin des illusions<br /><br />Nous étions des loosers<br />Magnifiques pourtant<br />Nous allions cheminant <br />Entre deux bières molles <br />Et les restos du cœur<br /><br />Nous étions des corbeaux <br />Prisonniers de nos villes<br />Qui vivions de chansons et d’envie de fumée<br />Nous habitions pourtant<br />Un monde imprévisible<br />Où le passé surgit <br />Au détour d’un suicide<br /><br /><br />Nous étions des loosers<br />Magnifiques pourtant<br />Ces années à la con <br />Où les tours jumelaient <br />Jusqu’aux pointes de ses seins<br />Et en bas de ses reins<br />Moi j’y trouvais souvent<br />Le meilleur et le pire<br /><br />Ici que j'erectionne <br />Que je pointe une tour <br />Elle vacillera pourtant <br />Lorsque votre langue mon amour<br />Aura tracé <br />Toutes les courbes de mon niveau<br />Et toi mon ange même si je t’ai déchue<br />Sache que rien n’effacera le souvenir de mes hommages<br />Pour plonger dans ce temps, il suffit d‘acheter une de ces petites revues pour adolescents aux sublimes images, parfois naïves, mais qui ramenaient l’esprit à des considérations lointaines et parfois encraient les corps de femmes d’une allure de pêcher.<br /><br />De ces lointains d’alors, moi j’évoque ton cul, tes seins et même ta bouche<br />Et les tours s’enflammaient à la télévision<br />Images d’images d’images<br />Et lorsque je tremblais <br />Peut-être un peu de honte<br />D’imaginer ces gens<br />Que parfois j’ai honnis<br />Brûler dans un bûcher<br />Avec nos vanités<br /><br />Nous étions des loosers<br />Magnifiques sûrement <br />Entre nos pelleteuses, nos musée d’art moderne, <br />Nos bagnoles <br />Et <br />Nos odeurs de frites.<br /><br /><br />Janvier/ mars 2007<br />Sébastien GAIME https://www.blogger.com/profile/15262110572654574606noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7310156134283777261.post-22005837139637276502016-10-29T23:32:12.194+02:002016-10-29T23:32:12.194+02:00Magnifique.Magnifique.Michèle Pambrun-Paillardhttps://www.blogger.com/profile/09257517486237999556noreply@blogger.com