1.  A la Manufacture de livres, collection La Manuf, 192 pages, 12,90€

     

    Dans une France en plein chaos politique et social, qu’ont de commun une jeune militante flamande identitaire de vingt ans et un député socialiste qui va remettre son siège en jeu sans vraiment y croire ? Pas grand-chose apparemment. C’est compter sans l’amour qui frappe où il veut et quand il veut, même dans un pays en proie à une violence généralisée qui vient de loin…



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  2.  
    On s'était promis de ne jamais parler de nous. Enfin, ce ne sera pas non plus les Confessions de notre cher Jean-Jacques. Et ce sera beaucoup moins long. Il faudra, si on a réussi notre coup, chercher du côté de Frédéric Berthet dans Paris-Berry ou du Brautigan des Mémoires sauvés du vent.  Ce n'est pas avec ça qu'on se paiera une île grecque. Enfin, on ne sait jamais.
    A bientôt, donc.

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  3.  


    "J’aimerais pouvoir écrire que les années qui nous ont amenés main dans la main, Anna et moi, vers la Catastrophe ont été belles et insouciantes. Une décennie paisible entre 2062 et 2072 où nous aurions grandi comme grandissait notre amour. Ce ne serait pas vrai, hélas. Le climat était devenu fou, la planète de plus en plus hostile. Notre seule certitude était que rien ne pourrait jamais nous séparer. Pourtant, dans l’ombre d’un laboratoire à Genève, des scientifiques, tels des apprentis sorciers, travaillaient déjà à l’Expérience sur le voyage dans le temps… Et le 14 mars 2072, la Catastrophe a frappé, provoquant l’inimaginable : me séparer d’Anna Vrémia, disparue alors que 4 327 Fêlures bleues déchiraient le ciel. Et moi, Tristan Ravenne, je survis dans l’espoir de revoir Anna de l’autre côté du temps."
    13 ans, 14 ans, 15 ans et plus

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  5.  Quelques parutions et  reparutions...





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  6.  


    150 exemplaires, tirage unique.  
    On peut réserver dès maintenant.
    Parution en mai 2023. Uniquement sur commande.
     
    C'est de la poésie, de petites proses pour se perdre dans des géographies incertaines mais précisément décrites, de cette précision étrange qui est celle des rêves.
    Très heureux, en tout cas, d'être le septième titre d' Aérolithe éditions dirigées par François-Xavier Farine en même temps que l'ami Thierry Roquet
     
    Caractéristiques du volume.
    Plaquette en quadrichromie.
    Pelliculage mat.
    30 pages au format A6 (10,5 x 14,8 cm)
    Prix : 10 € (7+ 3 de frais de port en lettre suivie).
    Les commandes se font à l'adresse suivante:
    aerolitheeditions@gmail.com
     
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  7.  

    "L'été, Paris est tellement silencieux qu'on entend dans les cours les fourchettes et les  verres heurter les assiettes. Heure creuse, on picore ici et là, sans hâte ni conviction, juste pour égrener la pause ou la demi-pause en plein cagnard. Sans doute une salade fraîche, une eau qui tremble, un vin transparent, un fruit. Des natures mortes, il n'en surgit rien qu'à l'oreille, revenues en mémoire, demeures d'été."
     

    Etienne Faure, Et puis prendre l'air

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  8. C'est peu de dire que ce Grand Prix de l'Imaginaire me fait plaisir. Pour Vivonne, c'est une résurrection. Ce roman, sans doute le plus autobiographique et en même temps le plus spéculatif parmi ceux que j'ai écrits, paru en janvier 2021 est tombé dans une manière de trou noir, superbement ignoré par la critique à quelques exceptions près. Le succès actuel des Derniers jours des fauves m'avait rendu confiance ainsi que le Prix Pierre Bottero remis récemment à Lou, après tout.
    C'est amusant, le destin de Vivonne-roman ressemble à celui de Vivonne-personnage. Vivonne-roman est en partie la biographie d'un poète ignoré, mystérieusement absent, jusqu'au moment où son oeuvre remonte à la surface, alors que la fin de ce monde-là, le nôtre, se profile. J'espère donc que ce Grand Prix de l'Imaginaire n'annonce pas des catastrophes définitives, je m'en voudrais un peu.
    Ce que je constate, et ce n'est pas la première fois, c'est que les amateurs de littérature « de genre » sont plus ouverts à la littérature tout court que l’inverse. Quand la littérature générale s'intéresse à la littérature de genre, c'est juste pour faire un coup. Le Goncourt de Le Tellier en 2020, écrivain que j'aime bien, n'a paru original qu'aux gens qui ne lisaient pas de SF puisque L'Anomalie se construit sur un thème des plus fréquents. Pire encore, quand Dicker, et ses thrillers juste passables, a le prix de l'Académie Française, c'est parce que De Fallois, paix à son âme, a fait croire à quarante personnes âgées que cela renouvelait le roman et était bien écrit.
    Pour le reste, on aura beau dire, le mépris de classe de la littérature blanche pour la littérature de genre demeure une réalité.
    L'inverse, je le répète, n'étant pas vrai, que Vivonne, roman hybride, qui essaie modestement de devoir autant à Nabokov, Proust, David Mitchell qu'à Manchette, Andrevon, John Brunner ou Ballard, trouve son salut grâce à ce qu'on appelle désormais les littératures de l'Imaginaire, est un plaisir, donc, mais aussi un honneur.

    Merci à Alice Déon d'avoir accepté et soutenu ce livre. Je suis aussi très heureux que ce prix la concerne aussi
    avec Éditions La Table Ronde.


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  9. On a un peu laissé tomber Feu sur le Quartier Général, c'est une évidence. On a des excuses valables: la promotion des Derniers jours des fauves qui ont une belle carrière, avec son lots de déplacements et de festivals, un covid aussi (léger,
    mais quand même) et une pratique plus assidue de Facebook sous le nom de Cornélius Rouge.

    Ce n'est pas une raison pour laisser les courants d'air et les toiles d'araignées s'installer par ici.

    Les Derniers jours des Fauves, donc

    Le 1er mars, on a eu les honneurs du Parisien sous la signature de Sandrine Bajos:


    Le 5 mars, Christine Ferniot signait un papier dans Télérama


    Le 4 mars, on signait à La Libraire Au temps lire (Lille-Lomme) dans une atmosphère des plus chaleureuses, avec beaucoup de camarades.


    Le 10 mars, on arrivait à Agen pour le festival de Polar de Bon Encontre. On  rencontrait une classe de 3ème autour de Norlande puis on partit pour une signature dans le Gers, à Marciac, dans la belle et hospitalière libraire La Chouette qui lit, en compagnie d'une régionale de l'étape et également autrice à la Manufacture, Anna de Sandre. Une mémorable soirée où l'on but du vin naturer et où l'on mangea une daube de buffle, loin dans la campagne nocturne.


    Retour le lendemain à Agen, pour le festival avec d'intéressantes rencontres, notamment autour de Jean-Patrick Manchette. On m'avait demander de choisir l'adaptation d'un de ses romans pour la présenter le vendredi soir au cinéma et j'avais choisi, malgré ses défauts, Polar de Jacques Bral (1984) avec Jean-François Balmer dans le rôle du Tarpon de Morgue Pleine. Belles retrouvailles avec Gérard Dastugue, cinéphile émérite qui en a fait son métier et qui est de plus un des animateurs du festival et avec Nicolas Le Flahec, le spécialiste de Manchette. Rencontre avec Carine Joaquim, autre étonnante autrice de La Manufacture qui a eu le prix du Festival (mérité) pour son roman Nos corps étrangers.





    S'en est suivie une belle semaine puis que le jeudi, Les Derniers Jours des Fauves étaient le Choix de l'Obs, sous la plume de Jérôme Garcin

     

    Ensuite, il y a eu, dimanche soir, alors que j'étais quelque part entre Agen et Lille, mon émission culte, Le Masque et la Plume, que j'écoutais déjà enfant, sur le siège arrière d'une R16, de retour de ouiquènde quand Charensol et Bory s'affrontaient sur le cinéma.
    Il a aussi été question des Derniers jours des fauves. Au vu de la feuille de match, j'ai un peu deviné à l'avance. La finesse et la gentillesse d' Arnaud Viviant et de Jean-Claude Raspiengeas, l'étonnante bienveillance de Frédéric Beigbeder et l'exécution en règle de Nelly Kaprièlan. Enfin, quand je dis exécution en règle, de la part de Nelly Kaprièlan qui trouve mon livre dont elle a dû lire les trois premières pages, " vulgaire" et "graveleux" , je serais tenté de prendre cela comme un compliment puisque les Inrocks, et par la même leur employée, sont pour moi une aide précieuse, celle que vous apporte depuis trois décennies les boussoles qui indiquent le sud avec une constance qui force l'admiration.
     
     
    Le 16 et le 17 mars, nous fûmes en Allemagne, à Berlin et à Leipzig , pour présenter un amusant projet franco-allemand, à l'initiative de Quais du Polar (Lyon) et de la Nuit du Krimi français (Leipzig): un roman à quatre mains écrit avec Max Annas et dont la parution a été simultanée en France (Editions Points) et en Allemagne (Editions Nautilus, mon éditeur habituel)






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  10.  


    Revu Benjamin ou les mémoires d'un puceau. Comme souvent, c'est encore Jean-Louis Bory qui en parle le mieux:"C'est délicieux. Au-delà du marivaudage, Deville a pris le parti d'un libertinage heureux qui ne conduit pas à l'enfer glacé de Laclos (rien de dangereux dans ces liaisons) mais aux désinvoltures élégantes un tout petit peu cruelles (juste une goutte de sang) de Crébillon fils ou de Vivant Denon. Point de lendemain: tout fête est feu de paille -et ce film est une fête, étourdissante, grisante, mélancolique, et déchirante (un petit peu) parce qu'il y a toujours un lendemain, hélas, et que tous les lendemains de fête ne chantent pas.
    Et quel mouvement! Une certaine vitesse est nécessaire à l'esprit pour qu'il pétille. Le temps mort est plus qu'une faute de goût: une impolitesse."
    Jean-Louis Bory sur Benjamin de Michel Deville, 24 janvier 1968, in La Nuit complice.
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