"L'été, Paris est tellement silencieux qu'on entend dans les cours les fourchettes et les verres heurter les assiettes. Heure creuse, on picore ici et là, sans hâte ni conviction, juste pour égrener la pause ou la demi-pause en plein cagnard. Sans doute une salade fraîche, une eau qui tremble, un vin transparent, un fruit. Des natures mortes, il n'en surgit rien qu'à l'oreille, revenues en mémoire, demeures d'été."
Etienne Faure, Et puis prendre l'air
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