On a un peu laissé tomber Feu sur le Quartier Général, c'est une évidence. On a des excuses valables: la promotion des Derniers jours des fauves qui ont une belle carrière, avec son lots de déplacements et de festivals, un covid aussi (léger,
mais quand même) et une pratique plus assidue de Facebook sous le nom de Cornélius Rouge.

Ce n'est pas une raison pour laisser les courants d'air et les toiles d'araignées s'installer par ici.

Les Derniers jours des Fauves, donc

Le 1er mars, on a eu les honneurs du Parisien sous la signature de Sandrine Bajos:


Le 5 mars, Christine Ferniot signait un papier dans Télérama


Le 4 mars, on signait à La Libraire Au temps lire (Lille-Lomme) dans une atmosphère des plus chaleureuses, avec beaucoup de camarades.


Le 10 mars, on arrivait à Agen pour le festival de Polar de Bon Encontre. On  rencontrait une classe de 3ème autour de Norlande puis on partit pour une signature dans le Gers, à Marciac, dans la belle et hospitalière libraire La Chouette qui lit, en compagnie d'une régionale de l'étape et également autrice à la Manufacture, Anna de Sandre. Une mémorable soirée où l'on but du vin naturer et où l'on mangea une daube de buffle, loin dans la campagne nocturne.


Retour le lendemain à Agen, pour le festival avec d'intéressantes rencontres, notamment autour de Jean-Patrick Manchette. On m'avait demander de choisir l'adaptation d'un de ses romans pour la présenter le vendredi soir au cinéma et j'avais choisi, malgré ses défauts, Polar de Jacques Bral (1984) avec Jean-François Balmer dans le rôle du Tarpon de Morgue Pleine. Belles retrouvailles avec Gérard Dastugue, cinéphile émérite qui en a fait son métier et qui est de plus un des animateurs du festival et avec Nicolas Le Flahec, le spécialiste de Manchette. Rencontre avec Carine Joaquim, autre étonnante autrice de La Manufacture qui a eu le prix du Festival (mérité) pour son roman Nos corps étrangers.





S'en est suivie une belle semaine puis que le jeudi, Les Derniers Jours des Fauves étaient le Choix de l'Obs, sous la plume de Jérôme Garcin

 

Ensuite, il y a eu, dimanche soir, alors que j'étais quelque part entre Agen et Lille, mon émission culte, Le Masque et la Plume, que j'écoutais déjà enfant, sur le siège arrière d'une R16, de retour de ouiquènde quand Charensol et Bory s'affrontaient sur le cinéma.
Il a aussi été question des Derniers jours des fauves. Au vu de la feuille de match, j'ai un peu deviné à l'avance. La finesse et la gentillesse d' Arnaud Viviant et de Jean-Claude Raspiengeas, l'étonnante bienveillance de Frédéric Beigbeder et l'exécution en règle de Nelly Kaprièlan. Enfin, quand je dis exécution en règle, de la part de Nelly Kaprièlan qui trouve mon livre dont elle a dû lire les trois premières pages, " vulgaire" et "graveleux" , je serais tenté de prendre cela comme un compliment puisque les Inrocks, et par la même leur employée, sont pour moi une aide précieuse, celle que vous apporte depuis trois décennies les boussoles qui indiquent le sud avec une constance qui force l'admiration.
 
 
Le 16 et le 17 mars, nous fûmes en Allemagne, à Berlin et à Leipzig , pour présenter un amusant projet franco-allemand, à l'initiative de Quais du Polar (Lyon) et de la Nuit du Krimi français (Leipzig): un roman à quatre mains écrit avec Max Annas et dont la parution a été simultanée en France (Editions Points) et en Allemagne (Editions Nautilus, mon éditeur habituel)






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  1. "Caramba, encore raté !" a gazouillé Maduro au vieux lider de la Canebière...

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  2. Bon rétablissement post-covid...
    Je me sens bien seul sur les blogues, vestiges du début des années 2000...
    Quant à aller sur les rézosocio, je n'ai même pas un portable qui capte Internet...

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  3. Il y a eu aussi quelque chose dans Le Canard Enchaîné, non? En attendant le livre à la médiathèque, tous mes compliments, monsieur Jérôme! Effe (j'aime bien cette idée du polar à 4 mains: est-ce que c'est le même éditeur et le même principe que pour Le coffre, de Jacky Schwartzmann et Lucian-Dragos Bogdan, c'est-à-dire un chapitre sur 2?)

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  4. Catherine Spaak nous a quittés, le dimanche de Pâques... Pour l'instant, cela ne semble intéresser que la presse italienne.
    Pour tous ceux qu'elle a émus dans "Il sorpasso" ou "WE à Zuydcoote", RIP.

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  5. Toutes mes félicitations ! J'ai moi aussi écouté cette émission du Masque et la plume presque unanime.
    NB : sans doute la fatigue post-covid, mais on écrirait mieux "On m'avait demandÉ".

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  6. Nous aurons eu droit à un second tour très œdipien entre celle qui a tué son père et celui a épousé sa mère...

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A la Manufacture de livres, collection La Manuf, 192 pages, 12,90€

Dans une France en plein chaos politique et social, qu’ont de commun une jeune militante flamande identitaire de vingt ans et un député socialiste qui va remettre son siège en jeu sans vraiment y croire ? Pas grand-chose apparemment.

On s'était promis de ne jamais parler de nous. Enfin, ce ne sera pas non plus les Confessions de notre cher Jean-Jacques. Et ce sera beaucoup moins long. Il faudra, si on a réussi notre coup, chercher du côté de Frédéric Berthet dans Paris-Berry ou du Brautigan des Mémoires sauvés du vent.  Ce n'est pas avec ça qu'on se paiera une île grecque. Enfin, on ne sait jamais.

A bientôt, donc.
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"J’aimerais pouvoir écrire que les années qui nous ont amenés main dans la main, Anna et moi, vers la Catastrophe ont été belles et insouciantes. Une décennie paisible entre 2062 et 2072 où nous aurions grandi comme grandissait notre amour. Ce ne serait pas vrai, hélas. Le climat était devenu fou, la planète de plus en plus hostile. Notre seule certitude était que rien ne pourrait jamais nous séparer.
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Quelques parutions et  reparutions...
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150 exemplaires, tirage unique.  

On peut réserver dès maintenant.

Parution en mai 2023. Uniquement sur commande.

C'est de la poésie, de petites proses pour se perdre dans des géographies incertaines mais précisément décrites, de cette précision étrange qui est celle des rêves.

Très heureux, en tout cas, d'être le septième titre d' Aérolithe éditions dirigées par François-Xavier Farine en même temps que l'ami Thierry Roquet

Caractéristiques du volume.

Plaquette en quadrichromie.
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"L'été, Paris est tellement silencieux qu'on entend dans les cours les fourchettes et les  verres heurter les assiettes. Heure creuse, on picore ici et là, sans hâte ni conviction, juste pour égrener la pause ou la demi-pause en plein cagnard. Sans doute une salade fraîche, une eau qui tremble, un vin transparent, un fruit.
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C'est peu de dire que ce Grand Prix de l'Imaginaire me fait plaisir. Pour Vivonne, c'est une résurrection. Ce roman, sans doute le plus autobiographique et en même temps le plus spéculatif parmi ceux que j'ai écrits, paru en janvier 2021 est tombé dans une manière de trou noir, superbement ignoré par la critique à quelques exceptions près. Le succès actuel des Derniers jours des fauves m'avait rendu confiance ainsi que le Prix Pierre Bottero remis récemment à Lou, après tout.
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On a un peu laissé tomber Feu sur le Quartier Général, c'est une évidence. On a des excuses valables: la promotion des Derniers jours des fauves qui ont une belle carrière, avec son lots de déplacements et de festivals, un covid aussi (léger,

mais quand même) et une pratique plus assidue de Facebook sous le nom de Cornélius Rouge.

Ce n'est pas une raison pour laisser les courants d'air et les toiles d'araignées s'installer par ici.
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Revu Benjamin ou les mémoires d'un puceau. Comme souvent, c'est encore Jean-Louis Bory qui en parle le mieux:"C'est délicieux. Au-delà du marivaudage, Deville a pris le parti d'un libertinage heureux qui ne conduit pas à l'enfer glacé de Laclos (rien de dangereux dans ces liaisons) mais aux désinvoltures élégantes un tout petit peu cruelles (juste une goutte de sang) de Crébillon fils ou de Vivant Denon.
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