Revu Benjamin ou les mémoires d'un puceau. Comme souvent, c'est encore Jean-Louis Bory qui en parle le mieux:"C'est délicieux. Au-delà du marivaudage, Deville a pris le parti d'un libertinage heureux qui ne conduit pas à l'enfer glacé de Laclos (rien de dangereux dans ces liaisons) mais aux désinvoltures élégantes un tout petit peu cruelles (juste une goutte de sang) de Crébillon fils ou de Vivant Denon. Point de lendemain: tout fête est feu de paille -et ce film est une fête, étourdissante, grisante, mélancolique, et déchirante (un petit peu) parce qu'il y a toujours un lendemain, hélas, et que tous les lendemains de fête ne chantent pas.
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