"L'été, Paris est tellement silencieux qu'on entend dans les cours les fourchettes et les  verres heurter les assiettes. Heure creuse, on picore ici et là, sans hâte ni conviction, juste pour égrener la pause ou la demi-pause en plein cagnard. Sans doute une salade fraîche, une eau qui tremble, un vin transparent, un fruit.
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C'est peu de dire que ce Grand Prix de l'Imaginaire me fait plaisir. Pour Vivonne, c'est une résurrection. Ce roman, sans doute le plus autobiographique et en même temps le plus spéculatif parmi ceux que j'ai écrits, paru en janvier 2021 est tombé dans une manière de trou noir, superbement ignoré par la critique à quelques exceptions près. Le succès actuel des Derniers jours des fauves m'avait rendu confiance ainsi que le Prix Pierre Bottero remis récemment à Lou, après tout.
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On a un peu laissé tomber Feu sur le Quartier Général, c'est une évidence. On a des excuses valables: la promotion des Derniers jours des fauves qui ont une belle carrière, avec son lots de déplacements et de festivals, un covid aussi (léger,

mais quand même) et une pratique plus assidue de Facebook sous le nom de Cornélius Rouge.

Ce n'est pas une raison pour laisser les courants d'air et les toiles d'araignées s'installer par ici.
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Revu Benjamin ou les mémoires d'un puceau. Comme souvent, c'est encore Jean-Louis Bory qui en parle le mieux:"C'est délicieux. Au-delà du marivaudage, Deville a pris le parti d'un libertinage heureux qui ne conduit pas à l'enfer glacé de Laclos (rien de dangereux dans ces liaisons) mais aux désinvoltures élégantes un tout petit peu cruelles (juste une goutte de sang) de Crébillon fils ou de Vivant Denon.
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La grâce revient très vite, malgré tout. Je veux dire malgré la guerre, les virus, les rapports sur le climat qui sont comme la lettre volée de Poe -visibles de tous mais vus par personne.

Il suffit d'une journée de soleil sur l'Europe septentrionale alors que c'est toujours l'hiver, quelque chose de bleu et vif qui va parfaitement tracer la courbe calme du temps, du matin au soir: rose et bleu, puis bleu et or, puis orange et bleu.
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"Il estimait avoir tout son temps. Il se voyait un peu comme ce castor qu'il avait aperçu à quelques années de là sur le Gualala, descendant le courant sur le dos, les pattes croisées sur la poitrine, les yeux fixés sur le bleu profond du ciel, se servant de sa queue comme d'un gouvernail, indolent et heureux."

Jim Dodge, L'oiseau canadèche (Cambourakis).
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Jeudi soir: la dernière page du Monde des Livres (Merci Abel Mestre) et deux pages dans Marianne (Merci Alain Léauthier)

Vendredi: une colonne dans le Figaro magazine (Merci Christian Authier)

On voudrait rappeler aussi les lectures attentives des blogs de référence que sont Actu du Noir (clic), Encore du Noir (clic),  Le blog du polar de Velda(clic) et The Killer inside me
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Pendant que nous étions à l'excellent festival Regards Noirs à Niort où nous avons notamment pu rencontrer le public des EHPAD dans des moments forts, Les Derniers Jours des Fauves ont poursuivi leur carrière dans la presse. On citera, pour les remercier, notamment Sébastien Lapaque dans Le Figaro Littéraire, Lionel Destremau dans Le Matricule des Anges et Benjamin Ferret dans Sud-Ouest (clic)

Bientôt, rendez-vous à Nice, mais on vous en rerparlera.

Merci à Michel Abescat dont on peut écouter la belle chronique ici (clic)
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