"La mer est le bruit de notre respiration magnifié

La mer nous disposons de réserves d'air inépuisables

La mer nous aurons des transfusions d'iode s'il le faut

La mer j'aimerais mourir devant une fenêtre ouverte sur le large

La mer m'emporterait petite barque disparaissant à moi-même

La mer le grand reflux final aurait commencé"

Jacques Darras, "L'entrée dans la Manche" (extrait) in L'indiscipline de l'eau (Poésie/Gallimard, préface de Georges Guillain)
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Six tragédies de Racine en podcast sur France Culture. Histoire d’oublier les mots éphémères de la parlure ridicule des éditocrates et de retrouver un chant profond.

Il n’est peut-être pas inutile, pour des raisons de santé mentale et de sauvegarde de notre oreille interne ,de saluer la belle initiative de France-Culture qui nous donne, grâce à son partenariat avec la Comédie Française, les six plus grandes tragédies de Racine en libre écoute.
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Ce fut l’époque où venaient

d’absurdes mélancolies

sur la voix de la grande fille

qui faisait en 1967 déjà

le seul constat qui s’imposait

Voilà

Ce fut l’époque où la grande fille

qui s’appelait Françoise Hardy

nous donnait l’envie de revenir

en 1967 et qu’une lycéenne

nous embrasse et dise simplement

Voilà

Ce fut l’époque où il nous aurait

fallu un Teppaz comme machine

à remonter le temps et nous retrouver

en 1967 chez la grande fille

assise en tailleur qui écoute

Voilà 

pour t
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"Va-t’en de bon matin pieds nus et sans chapeau

Et vite comme va la langue d’un crapaud

L’amour blessait au coeur les fous comme les sages »

Ainsi chantait Apollinaire à l’époque pré-covid quand la défense immunitaire n’avait pas encore fait son temps sur la terre. Dire qu’on s’était promis des heures de lectures et de relectures, au soleil, le temps du confinement car, comme pour ajouter à l’étrangeté de la situation, il fait surnaturellement beau dans le Nord depuis le début des événements.
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A un moment, pendant les deux heures interminables du service après vente flou comme une photo de David Hamilton de la conférence de presse d’Edouard Philippe et d’Olivier Véran, j’ai eu pitié du premier ministre. Pas longtemps, rassurez-vous.
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Les Filles de la pluie sont en accès libre ici(CLIC).

De neuf ans à pas d'âge.

Bon courage aux petits et aux grands. On vous aime.
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Honnêtement, alors que le confinement s’installe, qui peut se déclarer surpris ? Sidéré, sans aucun doute, mais pas surpris. La sidération, c'est bouleversement brutal de toutes nos habitudes : la vie ralentie, les sorties avec une autorisation comme si nous étions redevenus des collégiens, à cette différence que nous la signons nous-mêmes et que nous ne demandons plus à nos parents de le faire.
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"Et puis de nous ne reste qu'une fable,

Un moins que vent, ombre, fumée et songe."

Mellin de Saint-Gelais, "Treizain" (circa 1530)

Le ministre de la Santé va rendre obligatoire le port du masque mais il n'y pas de masques. 

Néanmoins, le masque n'est pas la seule solution. La plume dans le cul est aussi un moyen sûr qui peut s'ajouter aux gestes barrière. On pourra palier la pénurie de plumes dans le cul - essentiellement produites en Chine- en fabriquant soi-même sa plume dans le cul grâce à des tutos qui suivent les consignes Afnor.
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"On n'est pas à l'air,

Pas dans la lumière.

Soulève et creuse,

Fais le passage.

Fais qu'il débouche,

Soulève encore, fais en ta part.
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