Jul
29
J'avais lu, il y a deux ans, La constellation du chien de Peter Heller pour de mauvaises raisons. Je l'avais lu parce qu'il s'agissait d'un roman post-apocalyptique et, à la limite, il m'était indifférent de rencontrer un écrivain, chose qui n'arrive de toute manière que tous les trente ou cinquante livres quand je lis un auteur que je ne connais pas. Le ravissement, le mot est ici à prendre au sens fort, celui d'un enlèvement, a été total.
J'ai tendance à mesurer un grand livre à la gamme de plaisirs, de bonheurs même, qu'il me donne, y compris et surtout des plaisirs et des bonheurs que je n'avais jamais éprouvés jusque-là. Plus cette gamme est étendue, plus je suis ravi.