
Pays de terrasses
C’est un pays de terrasses où l’on ne touche jamais terre. On passe d’une maison l’autre sans retrouver son chemin. Ce n’est pas grave, au contraire : beaucoup viennent vivre par ici pour perdre la mémoire. Tout le bonheur de vivre est dans l’art avec lequel les palmiers et les bougainvillées jouent de la retombée. On sent, le soir venu, le jasmin, les grillades et la sueur des jeunes filles.
Un escalier ici, un passage là, on avance, on avance.
Exergues possibles pour des mémoires désobligeants, 112
Jacques Chardonne, Les Varais (Grasset, 1929)
Nager vers la Norvège à La Maison de la Poésie le 24 juin
Pour tous les renseignements et inscriptions, c'est par ici (clic).
On vous espère nombreux.
Demain, le Revermont.
Aéroports de Paris: et un referendum, un!
Autant s'y prendre tôt.
Lou, après tout dans Lire du mois de juin.
On y dit beaucoup de bien de notre jeune guerrière de la fin des temps avant que tout ne recommence, en beaucoup mieux. Mais ça, ce sera pour les volumes suivants. (Prochaine parution au mois d'octobre) Mais en attendant, suivez Lou sur la route...
le tournant de la route
toute la semaine
est au coin du temps
au centre des saisons
la ville où il sera
lauze et pierre de taille
l'attend depuis longtemps
fauteuil voltaire
du dimanche de pluie
bord de la rivière
des jours de soleil
il pourra lire enfin
et le même roman
et le même poème
la ville où il sera
toute la semaine
la ville où il sera
il faudra la trouver
les départements
se sont évanouis
depuis longtemps
comme les fauteuils les rivières
les romans les poèmes
comme la