...pour un nouveau recueil.

edit

Nous aimions tout, chez Bertolucci, et surtout ses contradictions. L'amour comme pulsion de mort mais aussi comme utopie sexuelle et politique. La culpabilité d'une appartenance de classe articulée au désir jamais démenti de révolution (Prima della Rivoluzione). La nostalgie du monde d'avant et la foi dans celui d'après (1900).

Il faudrait ici dire, par les temps moraux qui sont les nôtres,  un mot de ce qu'a subi Maria Schneider pendant Le dernier tango à Paris.

Novembre peut bien faire hurler son gris, nous sommes assez vieux pour savoir que le soleil, la santé, le bonheur, le calme existent ailleurs, existent encore, existent toujours. La peinture d'Otto Mueller que nous avons découverte à Hambourg, par un de ces étés indiens qui scintillent sur l'Elbe dans une émouvante clarté bleue, nous a envoyé un signe, encore un, de cette persistance de la beauté malgré la catastrophe.

Et il arrive parfois qu’une curieuse mélancolie nous pousse à revenir dans la ville de notre jeunesse. C’est ce que décide de faire Philippe, le héros du premier roman de Fabrice Chillet, Un feu éteint.

Philippe a quitté Rouen, il y a seize ans. Il a laissé derrière lui une famille et des amis comme tout le monde. Comme tout le monde, la quarantaine venue, il éprouve le besoin de faire le point. Ce n’est pas forcément une bonne idée.

Les titres de roman

parfois reviennent sans raison apparente

La solitude est un cercueil de verre 

de Ray Bradbury

par exemple

Pas lu ce roman pourtant

depuis sa sortie

il y a au moins vingt cinq ans

Je fouille dans un carton à la cave

Folio 1991 effectivement.

Première phrase

Venice, Californie, avait autrefois de quoi plaire à ceux qui aiment être tristes.

Il doit y avoir un sens à tout ça

Je ne suis même plus certain 

d'avoir envie de le trouver.

Et il arriva, soudain,  ce qui devait arriver: devant la disparition en cours de tout ce qui faisait la beauté de ce monde-là, -par exemple Nevers, dans une nuit de brume, qui ressemblait à un conte de Nodier ou à un poème  d'Aloysius Bertrand-;  devant ce qu'étaient devenus désormais les rapports entre les hommes et les femmes aux temps des réseaux sociaux qui condamnaient à l'obsolescence hargneuse et programmée 99% de la littérature mondiale et qui évitaient toujours un peu plus l'heureuse re

Fin de bail

Quand tous les merles tous les voyous et toutes les

femmes se seront tues

Quand on ramassera les carcasses des chevaux à pleines

pelles dans les rues

Quand les campagnes s'embraseront comme un chaudron

immense

Quand toute la vie sera comme un dernier jour de

vacances

Il restera sous terre assez de pages blanches

René Guy Cadou (1920-1951)

Vendredi, entre 18 heures 30 et 21H30,  nous nous rendrons à chaleureuse invitation de la librairie Le Cyprès/Gens de la Lune, vendredi à Nevers.

Le lendemain, samedi après-midi, nous serons présents au salon du livre de Radio-France.

Nous vous espérons nombreux!

Dernières parutions: La Petite Gauloise  (Manufacture de livres) et Un peu tard dans la saison (Table Ronde).

Bon, on fait quoi avec les gilets jaunes ? Parce que tout de même, on est un petit peu embêté, à gauche. « Le rebelle vit dans la population comme un poisson dans l'eau. » disait Mao. Mais Mao, c’était avant les réseaux sociaux. Voir l’arrogance de la macronie complètement désemparée devant cette jacquerie fiscale, évidemment, cela fait du bien. On a envie de dire aux gens :  Allez-y, ne lâchez-rien. On vous fait vivre dans une précarité accrue, dans des zones périphériques, éloignées de tout.

"Aucune importance, aucune importance! Déchire et oublie! Mais un papillon dans le parc, une orchidée derrière la vitre d'un magasin ressuscitait toutes choses dans un éblouissement intérieur de désespoir violent."

Vladimir Nabokov, Ada ou l'ardeur.
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