Fait N°1

Selon le WWF, entre 1970 et 2014, les populations de vertébrés sauvages ont chuté de 60 % au niveau mondial. La dégringolade est encore plus marquée dans les zones tropicales.

Fait N°2

L’élection de Jaïr Bolsonaro achève, si besoin était, de prouver à quel point la démocratie représentative à l’époque du capitalisme assisté par les réseaux sociaux et les fake news est le régime qui évite aux lobbys patronaux ultralibéraux accompagnés par des militaires d’avoir recours aux blindés, comme au Chili, pour mener leur politique. La démocratie version années 2010, ce sont  les pigeons qui votent pour l'ouverture de la chasse.

Fait n°3 :

Que les Brésiliens jouent aux cons avec leurs libertés, c’est leur droit.

-Tu veux bien l'attacher? demanda-t-elle en lui tendant les deux pattes de son soutien-gorge.

Le même geste que Chaton, que les autres. Comment les femmes font-elle quand elles sont seules?

Simenon, Lettre à mon juge.

"Je cesse souvent d'être un homme entier. Mes mains seules ne me quittent pas. Elle seules m'amarrent. A une femme, un chien, un enfant.

Le charme discret du wagon restaurant, samedi soir, en quittant la Foire de Francfort pour Hambourg, et ce dîner avec F. La nuit qui tombait sur cet étrange été indien continental.

Devant la mort, recueil posthume de poèmes d’Hervé Prudon mort en octobre 2017, est un memento mori de l’urgence .

Que philosopher, c’est apprendre à mourir nous disait Montaigne. La philosophie, mais aussi la poésie. Ces deux-là se sont d’ailleurs longtemps confondues, sœurs jumelles et fusionnelles, avant de suivre chacune leur chemin, quelque part entre le Moyen-Age et la Renaissance.

Le recueil posthume d’Hervé Prudon, qui vient de paraître aux éditions Gallimard, s’appelle Devant la mort.

-Alors, cet été indien?

-Merveilleux...Flandres, Hesse, Saxe, Brandebourg, Baltique, Mer du Nord: du bleu partout mais aussi de l'or, du rouge, du pourpre, de l'orange et encore du bleu. Strandkorb, terrasses, belvédères, promenades, églises dans les dunes, immeubles aux toits de vagues, pignons à gradins, briques, colombages, skylines hanséatiques...

-Lectures?

-Kostro. Bientôt cent ans sans lui...

Le soleil va vite

Octobre est chaud comme l’été

le temps d’un déjeuner

au bord de l’Alster

sur une terrasse au ras de l’eau

où les cygnes me regardent

les yeux dans les yeux

comme s'ils savaient quelque chose

Le soleil va vite

Il est passé de gauche à droite

du clocher du Rathaus

en une heure à peine

Les cygnes de l’Alster c'est certain

savent quelque chose savent

que ce sont nos derniers automnes

si l’on en croit les rapports des experts

Le soleil va vite

On voit la pointe des

"Mais, comme nous ne pourrons jamais voir clair en nous,  connaîtrons-nous jamais cette part de l'autre sexe que nous contenons tous, et toutes? C'était notre erreur à vingt ans, de croire que nous connaissions la vie, et les femmes.

C’était au début des années 80. On ne le savait pas encore, mais ça n’allait pas être très drôle. A dix-huit ans, les seules choses qui comptaient, pour nous, c’était les filles, les livres, les cabriolets Peugeot sur la côte normande, les grandes blondes aux allures de Viking et le communisme. Dans un ordre variable, selon nos humeurs.

"Et il y avait surtout la terrasse, avec son immense escalier central,  et sa statue de saint Augustin, dominant toute la vallée. C'est la vallée de la Seine, le pays royal, où les routes et les forêts semblent continuer les beaux parcs; -où des oiseaux chantent toujours.
Qui êtes-vous ?
Qui êtes-vous ?
Archive
Archive
Blogues amis
Blogues amis
Chargement en cours
Thème Affichages dynamiques. Fourni par Blogger. Signaler un abus.