Vous retrouverez ce poème dans Nager vers la Norvège (Table Ronde, mars 2019)

Je me demande sincèrement ce que foutent certain-e-s. Je viens de terminer Claudine en ménage après Claudine à l'école et Claudine à Paris. Je suis scandalisé. Il me reste Claudine s'en va et La retraite sentimentale. Or, si mes comptes sont exacts, j'en suis déjà à neuf agressions sexuelles, trois apologies de la pédophilie, sept remarques homophobes et/ou transphobes (cf le personnage de Marcel).

Dans le roman en général et dans le roman noir en particulier, on distingue deux catégories d’auteurs : il y a les raconteurs d’histoires et les écrivains. Les raconteurs d’histoire visent à l’efficacité sans trop se préoccuper du style. On les trouve aujourd’hui sur toutes les tables des librairies. Ils écrivent en général des pavés avec 200 ou 300 pages de trop.  Quand leurs romans ne sont pas obèses, ils peuvent nous passionner, mais on les oublie à peine terminés.

Ou chez Suétone, comme il vous plaira...

(on clique sur le post pour le voir intégralement)

C'est sans aucun doute la révélation poétique de notre été. Dix femmes de la Beat Generation, inconnues ici, nées pour la plupart dans les années trente. Quelques unes sont encore vivantes, d'autres sont mortes de leurs excès, leurs folies, leurs combats politiques et ceux avec la came.

On pensera d'abord, au poème de Valery Larbaud, "L'ancienne gare de Cahors":

"Voyageuse ! ô cosmopolite à présent

Désaffectée, rangée, retirée des affaires.

On a entendu ça pour la première fois, au printemps, sur une radio belge qu'on capte seulement un peu après Amiens. Vivian Leva a vingt ans et des poussières, et elle vient de Lexington, Virginie. Time is everything est son premier album solo. 

On savait pour les jeunes femmes. On savait moins pour la country. On doit vieillir et nos mélancolies aussi.

Enjoy.

On réédite la trilogie du Hotu d’Albert Simonin. C’est l’occasion de découvrir, au-delà d’un virtuose de l’argot, un grand écrivain, tout simplement.

En l’espace de quatre ans, entre 1968 et 1971, Albert Simonin publie à la Série Noire les trois romans qui forment la trilogie dite du Hotu : Le Hotu, Le Hotu s’affranchit et Hotu soit qui mal y pense. Ils sont réunis aujourd’hui, en un seul volume, par La manufacture de livres.

Valentine Imhof débarque en force avec un premier roman, Par les rafales, qui étonne, dérange, enchante et qui est servi, d’emblée, par une écriture rageuse et poétique, brutale et soyeuse, bref un style, cette chose devenue si rare aujourd’hui, y compris dans la littérature blanche.

Les amateurs de polar de ma génération se souviennent de deux découvertes choc, à quelques années d’intervalle. En 1987, paraissaient chez Rivages les trois romans de James Ellroy formant la trilogie de Llyod Hopkins. On ne fut donc par surpris, finalement, de voir la stature que devait prendre par la suite l’auteur du Dalhia Noir, au point de devenir, par-delà les genres, un des plus grands écrivains américains d’aujourd’hui. L’autre révélation fut française. Elle eut lieu en 1993.
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