A la lecture d’Une immense sensation de calme, le premier roman de Laurine Roux, on a éprouvé la même émotion que lorsqu'on avait lu pour la première fois Les Saisons du trop méconnu Maurice Pons (1927-2016). Pour nous, ce n'est pas un mince compliment.  On souhaite d’ailleurs que ce court roman avec sa force d’envoutement, son écriture âpre, sensuelle et précise à la fois, de cette précision hallucinée des rêves ou des contes, connaisse une destinée semblable aux Saisons.

Après Rouen, Granville et Saint-Malo, quelques jours à Montpellier et Sète, et voilà le résultat:

"La ville soudain avait une bonne odeur, à la fois verte et métallique. La vie recommençait. Tout était drôle, léger, amusant. Il savait bien que tout ce que la littérature lui prenait, elle était forcée de lui rendre de temps en temps."

Frédéric Berthet, Felicidad.

Il faudrait peut-être vous décider à lire, Berthet, si ce ne n'est pas déjà fait. A le lire vraiment, je veux dire.

Avant Granville à la libraire Le Détour vendredi et la Médiathèque de Saint-Malo samedi.  (si rien ne s'affiche pour vous pouvez voir les détails sur la page FB de mézigue.

Il est déjà dans vos librairies! Vous trouverez des détails de l'aventure sur RFI (clic) ou sur la RTBF (clic).

Il était agréable le salon du livre de Metz, avec quelques jolies rencontres. Et puis le soleil d'avril sur la pierre jaune de la ville et la place Saint-Louis, dont le plan ressemble à celui de la Piazza Navona, avec ses terrasses... En plus, on a honteusement sacrifié à la pratique narcissique du selfie. Pardonnez-nous nos offenses...

Un grand merci à Stéphanie Dupays pour ce très bel article (voit en cliquant)

Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement dans le procès de Tarnac, dix ans après le début de l’affaire. Julien Coupat et Yildune Lévy, qui comparaissaient notamment pour « association de malfaiteurs », ont été relaxés, jeudi 12 avril. (Le Monde)

Alors que nous ne sommes plus très sûrs de pouvoir partir pour le salon de Metz, et encore moins en revenir, une belle nouvelle dans ces jours gris et violents illuminera notre ouiquènde.

On y sera vendredi, samedi et dimanche (clic pour le programme). Avec une rencontre le samedi autour de la désobéissance où il sera question d'Un peu tard dans la saison. Entre grèves et ZAD, cela nous semble d'actualité, non? Et on verra bien comment rentrer dimanche! Le soutien aux cheminots et à tous ceux qui se dressent contre Macron et son monde reste ici entier.

Quelques clichés pris hier sur la ZAD de Notre Dame des Landes par le photographe Yves Monteil.
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