Une réédition de La Grande Vie pour faire connaissance avec l’écrivain mort en 1993

Dans l’optimisme médiatique béat qui baigne l’air du temps, il n’y a plus que la littérature qui ne ment pas et porte en elle la charge de négatif qui évite d’oublier que le monde est un enfer. Comme on pardonne rarement aux écrivains qui acceptent de nous apporter la mauvaise nouvelle, on a fait une vie plutôt malheureuse à Jean-Pierre Martinet (1944-1993) alors qu’il est l’auteur de Jérôme, sans doute un des romans majeurs de l’après-guerre par sa noirceur définitive centrée sur l’errance d’un homme obèse dans un Paris des années 70 qui se transforme vite en ville de roman fantastique se superposant à un Saint-Pétersbourg de cauchemar.
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Some say the world will end in fire,

Some say in ice.

From what I’ve tasted of desire

I hold with those who favor fire.

Macron a fait ses études sous l'égide de Paul Ricoeur mais reçoit Rihanna à l'Elysée. C'est finalement le même mépris de classe que lorsqu'il traitait d'illettrées les ouvrières de Gad ou qu'il parle petit nègre avec les Comoriens.
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Document rare. Jeune fille, circa 2050-2060, membre d'une communauté affinitaire sur le Plateau de Millevaches, probablement de retour d'une expédition dans les ruines de Limoges. On notera les effets du réchauffement climatique du côté de Gentioux.
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La plupart des poètes m'ont été donnés par d'autre poètes, d'autres écrivains. Par exemple, Jean Follain (1903-1971) dont deux ou trois recueils sont disponibles en Poésie Gallimard;  pour les autres, il faudra un peu chercher. Jean Follain, je l'ai lu pour la première fois il y a quelques années et depuis il ne m'a plus quitté.
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La révolution, ce sera pour cet automne. En attendant, dansez serré, enjoy your summer and enjoy your doo wop.
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Donc pour Castaner qui a l'allure rédhibitoire d'un commercial en robinetterie qui surjoue la masculinité hipster comme on l'imagine dans les agences immobilières de Châteauroux(1), poète est une insulte (et revendication aussi, pour faire bonne mesure). Je ne suis pas étonné mais je ne pensais pas que la barbarie douce et auto-satisfaite de ce qu'il est convenu d'appeler le macronisme apparaîtrait aussi vite et aussi clairement.
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Vous retrouverez ce poème dans Nager vers la Norvège (mars 2019, La Table Ronde)

21/7/2017

©JérômeLeroy7/17

Ce qu'il y a d'étonnant quand on lit les journaux avec deux jours de retard, c'est qu'un poète du XVe siècle, lui, n'en a pas, de retard :

"Désormais est temps de moi taire

Car de dire je suis lassé.

Je veux laisser aux autres faire

Leur temps est, le mien est passé.

Après tout, je n'ai rien contre le principe d'un putsch. Une colonne de VAB dans la cour de l'Elysée dont l'un emmène Macron et sa clique à Villacoublay pour la destination de son choix, mais loin, très loin, ma foi...

Le problème, c'est que j'ai moyennement confiance dans le projet social du 13ème RDP et que le général de Villiers, c'est pas franchement Otelo de Carvalho.
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