Tentons, sans trop d'espoir, d'instruire les larbins anticommunistes à l'aide de cette photo. Elle représente deux des plus belles figures du socialisme réel au siècle dernier. Aujourd'hui encore, elles sont pour moi et pour nombre de communistes et de progressistes, des modèles politiques même si l'on est bien placés pour savoir qu'il n'est pas de sauveur suprême.

Le premier, Fidel, face à la sauvagerie des attaques du capitalisme contre l'expérience cubaine en cours (tentatives d'invasions, de meurtres, embargo pluridecennal, sabotages économiques, attentats) avait choisi de prendre des mesures d'urgence pour assurer les acquis d'une révolution qui a permis à son pays d'échapper à son destin de bordel maffieux et de narco-état satellite des USA.
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Lundi 28 novembre,  bureaux des Editions de la Table Ronde, quatre heures de l'après-midi, temps bleu et froid. Le service de presse se termine.

En attendant la rafle de trois, le 3 janvier.
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Le 3 janvier 2017, Un peu tard dans la saison sort aux Editions de La Table Ronde.

Ce nouveau roman sera accompagné de deux rééditions en poche dans La Petite Vermillon,

La minute prescrite pour l'assaut, un roman de 2008 et Comme un fauteuil Voltaire dans une bibliothèques en ruine, un recueil de nouvelles de 2007. 

Tout cela sera, on l'espère, noir mais joyeux, désespéré mais énergique,  violent mais amoureux, bref parfaitement "mauvais genres".
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Suite à une des nombreuses conversations nantaises avec Monsieur Houdaer, poète à Lyon, on feuillette ça  de retour chez nous, et on trouve à l'intérieur ce collage-dédicace oublié qui doit dater de l'époque lointaine où l'on pigeait à la Revue des Deux-Mondes. 

Et le dimanche prend soudain le goût du temps.
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Brigitte Bardot est-elle un mythe ? L’essai enjoué, précis, brillant de Marie Céhère, Brigitte Bardot ou l’art de déplaire, pose la question dans cette France des années 10 où tout comme les fées, les sous-bois, les fantômes, les stations-service au bord des départementales, les dernières séances dans un cinéma d’Aubusson, les stars aussi ont disparu.
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Les titres qui te reviennent sans raison apparente(suite): La solitude est un cercueil de verre de Ray Bradbury.

Pas lu ce roman, pourtant, depuis sa sortie, il y a au moins vingt cinq ans. Mais le titre est là depuis de matin, entêtant.

Je retrouve le roman dans un carton, à la cave. Folio, 1991, effectivement.

Première phrase:

"Venice, Californie, avait autrefois de quoi plaire à ceux qui aiment être tristes."

Il doit y avoir un sens à tout ça.

L'étrange questionnaire d'Eric Poindron (Editions Les Venterniers) est à l'image de son auteur: il vous fait parler de vous en parlant de lui. Nous sommes présents beaucoup plus, en effet, dans les questions que nous nous posons que dans les réponses possibles. C'est élégant, fantasque, érudit,  malicieux,  parfois lunaire,  parfois inquiétant,  parfois discrètement émouvant.

À la question 31, je répondrai l'Amoureux. Cette pièce ne pourrait bouger que si la Reine est à moins de deux cases.
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Fidel Castro: on va certainement entendre un déluge de conneries anticommunistes vintage pour saluer sa mort. 

Il faudra juste ne jamais oublier que dans sa vie, il aura beaucoup plus souvent été à court de munitions qu'à court d'arguments.

C'est ce qui fait notre différence irréductible avec le capitalisme pour qui c'est le contraire, toujours.

A demain, camarade. Je t'aime.
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Et toi aussi

il te faudra quitter Nantes

et ses passages

où l'on change

de dimension

où l'on passe dans des univers

parallèles

avec l'aisance des meilleurs rêveurs

je serais peut-être tombé sur un monde

heureux

tu sais un monde

où tu m'aurais vraiment aimé

et si ce n'était toujours pas le cas

dans ce monde-là

quelle importance

j'aurais repris le passage Pommeraye

dans un autre sens

j'aurais bien fini par trouver

le lieu et la formule.
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Ivre de femmes et de peinture. Ces titres qui te reviennent sans raison apparente et qui te rendent heureux sans que tu saches pourquoi, dans une ville que tu connais mal, au moment où tu rentres dans ton hôtel, à deux pas du passage Pommeraye (souvenir de Jacques Vaché et d'une nouvelle de Mandiargues dans Le musée noir.)

Le monde vaut la peine, parfois.
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