On est rentré assez tard à notre hôtel d'une soirée chez T., l'organisateur du festival. Les derniers bars qui avaient la permission de 2 heures fermaient leurs portes.  Il est agréable de connaître assez la forme d'une ville pour s'orienter dans la nuit de printemps et remarquer, au passage, qu'il ne doit pas y avoir de tonnes de rues Charles Nodier en France. On avait bien aimé Charles Nodier, à une époque.  Et Aloysius Bertrand ou Petrus Borel. Notre période romantico-fantastique, Smarra, Ines de Las Sierras, Gaspard de la Nuit, Champavert, tout ça...

On y sera pour une rencontre à la médiathèque de Besançon dès 10H30 samedi et ensuite un ouiquènde de signatures. Besançon, que ce soit pour Les Petites Fugues, Les Mots Doubs ou son excellent festival de polar dirigé par l'ami Thierry Loew, c'est une ville qu'on aime vraiment bien, surtout après un dernier verre au Marulaz.

C'est pas pour dire, mais il serait temps de lui trouver une place au Panthéon, à elle. d'autant plus que la grève des mineurs de 41 fait voler en éclats les petites crapuleries mémorielles droitardes sur une résistance communiste qui n'aurait commencé qu'après la fin du pacte germano-soviétique. Mais bon faut pas contrarier la vulgate des disciples du tennisman François Furet.
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Ce dont je ne me lasse pas dans les romans de Simenon, homme que je trouve par ailleurs profondément antipathique, c'est une certaine qualité de solitude chez ses personnages, une solitude qui les conduit à vouloir être encore plus seuls, c'est-à-dire injoignables. Rien n'est plus actuel que ce désir là, aujourd'hui.
1

Vienne, Creuse, Cher, Indre. Je suis le Jimmy Cliff du Limousin et du Berry.

Surendettement: payez mille fois sang frais.

Palmyre. Ne JAMAIS oublier que le bordel monstrueux, sans nom, qui règne dans la région est la cause directe de délires néocons américains, politiques et intellectuels confondus sans compter leurs relais collabos en Europe dont la France avec la bêtise atroce de l'expédition en Libye sponsorisée par Sarko et l'autre histrion.
3

Un dîner à Collonges-la-Rouge, un vide grenier à Aubazine et l'impression, pas franchement désagréable, d'être dans un film de Chabrol où je serai assassiné par une femme jalouse avant la fin du ouiquènde.

Bon, là, mec, c'est pas pour dire mais ça fait quatre fois en moins d'une semaine que tu passes devant la gare d'Argenton sur-Creuse. Et une bonne dizaine depuis le début de l'année.  Alors que tu habites Lille.

Hypothèse 1: Tu es en fait enfermé dans une cellule capitonnée en proie à une hallucination psychotique sévère. 

Hypothèse 2: Tu joues malgré toi un remake d'Un jour sans fin car tu es déjà mort et que l'éternité ressemble à une petite ville calme comme un matin français.
4

Parfois on est loin

ou avant

bien avant

ou après

bien après

mais au fond

loin avant après

tout ça

c'est la même chanson

à Aubusson.

paru sur Causeur.fr

On se souvient encore du premier Mad Max, celui avec Mel Gibson, arrivé dans les salles en 1982. Il était précédé d’une aura sulfureuse d’ultraviolence et avait mis trois ans à venir en France à cause de démêlés avec la censure. C’est Mad Movies qui le disait, le fanzine des amateurs du cinéma d’horreur, de gore et de SF. On en faisait partie. À l’époque, cela n’avait pas la cote. C’était à peine au-dessus du porno. On se souvient pourtant encore du choc.
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