J’ai rencontré Chris Marker

Sur la jetée

Du port de Serifos

J’avais passé le dimanche à Chora

Perché dans le bleu et le blanc

En  seule compagnie du bruit du vent dans les ruelles désertes

On aurait dit parfois une ambiance à la Buzzatti

Ou aussi celle de certaines pages de Giono

Quand il parle des villages perdus de Haute-Provence

Enfin bref c’était pur minéral aérien

Avec des vues impressionnantes sur la mer

Et du côté du port

Et du côté des montagnes

Comme à chaque fois je me disais on peut vivre là

Sur la petite place de la mairie

Dans le claquement du drapeau bleu et blanc

A boire du vrai café grec et sourire d’un chapeau qui vole

Un instant dans l’encadrement blanc

D’un porche chaulé

D’un chapeau qui s’envole dans le bleu

Car il faut bien que vous compreniez que S
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sur Causeur.fr

Les amants étrangers de Philip José Farmer

Ca ne se fait pas, ou ça ne devrait pas se faire, mais au début on a acheté Les amants étrangers de Philip José Farmer pour le titre et la couverture. C’est ce genre d’impulsion qui transforme avec les années votre maison en bibliothèque de quartier. Mais une bibliothèque non classée  dont vous seriez le seul lecteur ou presque.
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Vous retrouverez ce poème dans Sauf dans les chansons (Table Ronde, mars 2015)
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On lui doit tout de même tellement, à Nimier, quand on y pense.  Peut-être pas les mêmes choses à vingt qu'à quarante. Quoique.

Quand on avait vingt ans, les réacs de droite étaient tout de même moins débiles que ceux d'aujourd'hui. Ce que ça les a rendus cons et veules, internet, ratiocineurs, anticommunistes obsessionnels sans compter les crasseux psychotiques sans orthographe qui ne font peur qu'à leur entourage.
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Vous vous souvenez, c’était la dolce vita… Le miracle italien de l’après guerre avait transformé la péninsule du néo-réalisme, de Riz amer et du Voleur de bicyclettes en un pays qui inventait au cours des années soixante un nouvel art de vivre. Oui, on appelait ça la dolce vita, qui est aussi le titre du film le plus célèbre de Fellini. Bien sûr, parce que l’Italie est l’Italie, elle ne se faisait pas d’illusions.
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En attendant les îles, lire sur le toit terrasse du Musée Benaki, avec vue sur la canopée du Jardin National, non loin de la place Syntagma, Frédéric Schiffter et son essai, La beauté, une éducation esthétique. Vous devrez attendre la mi-septembre pour goûter, par exemple, à l'éblouissante variation du premier chapitre sur la différence entre la joliesse et la beauté chez nos amies les femmes.
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On croyait que le syndrome lost in seventies ne concernait que les quadras avancés et nostalgiques comme votre serviteur. Il faut croire que non. Notre ami, notre précieux camarade, notre petit frère Arnaud Le Guern, né en 76, est en effet affligé de la même pathologie. Visionnages spasmodique de films de l'époque, pillage des bouquinistes, etc...
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Faisait-il beau le 14 juillet 1789?

8000 salariés de PSA en colère pourraient être l'étincelle qui met le feu à toute la plaine comme écrivait un célèbre poète chinois du siècle précédent, qui fut aussi stratège et homme d'Etat. Ils pourraient décider de prendre une nouvelle Bastille. Le problème est qu'il n'y a plus de Bastille, ou trop.
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On sait depuis belle lurette que la réalité, dans le monde technomarchand, a été victime d'un crime parfait, au point que des fractions importantes du peuple croient encore aux graphiques des économistes libéraux, ces larbins.

Il faut retrouver la réalité pour sortir de la caverne. Il n'y a que deux possibilités, qui souvent, se confondent: l'art et la révolution.
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