Ce soir, rue Bocca di Leone...
Blonde, la "petite robe noire"...
Et l'Italie qui passe sans le savoir, dans une élégance trompeuse, du monde d'avant à l'économie de marché postmoderne.
Aux couleurs de Rome
Le traducteur français préfère les grands poètes russes
Il nous fait découvrir aujourd'hui trois poètes russes, Essenine, Tchoudakov et Medvedeva, traduits et présentés par ses soins. Il en même connu une très bien. Il vous racontera.
L'hiver, c'est maintenant aussi
Toi qu'empourprait l'âtre d'hiver
Comme une rouge nue
Où déjà te dessinait nue
L'arôme de ta chair ;
Ni vous, dont l'image ancienne
Captive encor mon coeur,
Ile voilée, ombres en fleurs,
Nuit océanienne ;
Non plus ton parfum, violier
Sous la main qui t'arrose,
Ne valent la brûlante rose
Que midi fait plier.
La fin du monde, c'est maintenant
paru sur Causeur.fr et dans Liberté Hebdo
À l’heure où vous lisez cette chronique, nous sommes le vendredi 21 décembre et la fin du monde a eu lieu ou est en cours si on en croit les Mayas. En même temps, les Mayas n’ont même pas été fichus d’inventer la roue, les moules-frites et le marxisme, alors, bon, leurs prévisions, hein…
Mais admettons qu’ils aient raison.
Remontons nous le moral avant la fin du monde avec Imre Kertész
Enième semaine de dépression. Je vis en dehors du roman. Tous les soirs, dîner avec des inconnus. La majeure partie de ma vie m'apparaît comme une perte de temps insensée. Je ne peux pas m'en sortir. Ma faiblesse par rapport à M. Les humiliations physiques de la vieillesse. Je ne l'aurais jamais cru mais la vieillesse arrive d'un coup. D'un jour à l'autre, presque d'une minute à l'autre. L'attitude physique change soudain et on ne peut rien y faire.
Ce soir, Barry White
Pourquoi je préfère Norman Rockwell à Norman Woodland
Il y a comme ça des noms qu’on ne connaissait pas et qui pourtant sont parmi les principaux artisans du cauchemar (mal) climatisé dans lequel nous vivons de manière de plus en plus manifeste et qui donne des envies d’aller se réfugier à Tarnac.
Norman Woodland est mort, il avait 91 ans et il était à l’origine d’une des inventions les plus inquiétantes de l’après-guerre, loin devant le collant pour femmes, les caméras de surveillance et le vin en tetra pack.