T'sen Chen
Mes manches sont trempées de larmes que je n’essuie plus.
A cheval nous nous rencontrons, mais nous n’avons ni papier ni pinceau :
Veuillez dire là bas que je suis en paix et en bonne santé "
T'sen Chen
La notice biographique que l'on peut lire dans l'indispensable Anthologie de la poésie chinoise classique de Paul Demiéville (Poésie Gallimard) est elle-même un vrai poème, dans son genre: « Ts’en Chen (715-766) a longtemps vécu dans les marches du Nord-Ouest. Il dépeint dans ses poèmes la vie des frontières.