...mais le nouveau maître, il est trop sympa. Il explique bien. Il dit qu'on va botter le cul à tous les capitalistes et que demain la révolution bolivarienne sera planétaire.
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...sont décidément bien nommées.

Le courrier vous rattrape toujours. Il faudrait faire comme Laura. Laura Dekker. Enfin, comme elle aurait aimé faire. Parce que pour l'instant, Laura, elle comme nous. En rade.
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Alors que le monde postchoc se meurt dans la grisaille techno-marchande, des vivantes ont encore des désirs de vivante.

Laura Dekker, 13 ans, fait désormais partie, pour reprendre les termes de Jean-Patrick Manchette à la fin de Fatale, " des femmes voluptueuses et philosophes", celles que ce blogue se fait un honneur de célébrer.

Evidemment, on veut faire payer très cher à Laura Dekker de préférer la mer à la mort. On vous raconte cette affaire à suivre dans une brève sur Causeur.
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On l'explique sur Causeur.

Renforts bienvenus même si je sais nombre de mes lecteurs plus noirs que rouges.

Mais demain, j'ai 45 ans. Et il faut aider les vieilles personnes.
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Il semblerait, dans la passionnante discussion à propos du Pont Mirabeau chez notre ami bibliomane subversif, qu'on ait oublié que la poésie est d'abord faite pour être dite. Et que les ambiguïtés grammaticales, notamment celle sur "coule(nt)" se résolvent d'elles-mêmes par la voix. Dans son grain même, elle fait fusionner miraculeusement les interprétations contradictoires qui deviennent, de fait, coalescentes, comme on l'entend ici.
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Nous sommes communistes, nous gagnerons donc à la fin. Le temps est de notre côté. En attendant, profitons des plages abandonnées comme Brigitte Bardot et déclarons avec Alain Badiou:

"Le motif d'une émancipation de l'humanité n'a rien perdu de sa puissance. Le mot "communisme", qui a longtemps nommé cette puissance, a certes été avili et prostitué. Mais aujourd'hui, sa disparition ne sert que les tenants de l'ordre, que les acteurs fébriles du film catastrophe.
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Finalement, aucune raison de rentrer dans l'immédiat. Le soleil du matin fait un losange lumineux sur le bois du lit, dans la grande chambre encore obscure et fraîche. Nous sommes loin, libres, inquiets, heureux, attentifs, au coeur vivant du vieux pays.

Allen, Allen!

Le journal régional, plutôt bien fait, suffit à nous renseigner sur l'infamie du réel. Il faut aller le chercher à cinq ou six kilomètres. Nous vieillissons, mais nous vieillissons dans un bonheur aimablement tragique.
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...peu fréquentée (le seul endroit où l'honnête homme se sente bien avec le bistrot qui fait saucisse-lentilles en plat du jour le mardi et sert du Morgon de chez Lapierre), nous apprenons par les gazettes une charmante nouvelle. Des aillephaunes exploseraient aléatoirement un peu partout, essorillant douloureusement de jeunes cons et de jeunes connes joyeusement asservis au temps aliéné du Marché Total.
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