On s'était promis de ne jamais parler de nous. Enfin, ce ne sera pas non plus les Confessions de notre cher Jean-Jacques. Et ce sera beaucoup moins long. Il faudra, si on a réussi notre coup, chercher du côté de Frédéric Berthet dans Paris-Berry ou du Brautigan des Mémoires sauvés du vent.  Ce n'est pas avec ça qu'on se paiera une île grecque. Enfin, on ne sait jamais.

A bientôt, donc.
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"J’aimerais pouvoir écrire que les années qui nous ont amenés main dans la main, Anna et moi, vers la Catastrophe ont été belles et insouciantes. Une décennie paisible entre 2062 et 2072 où nous aurions grandi comme grandissait notre amour. Ce ne serait pas vrai, hélas. Le climat était devenu fou, la planète de plus en plus hostile. Notre seule certitude était que rien ne pourrait jamais nous séparer.
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Quelques parutions et  reparutions...
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150 exemplaires, tirage unique.  

On peut réserver dès maintenant.

Parution en mai 2023. Uniquement sur commande.

C'est de la poésie, de petites proses pour se perdre dans des géographies incertaines mais précisément décrites, de cette précision étrange qui est celle des rêves.

Très heureux, en tout cas, d'être le septième titre d' Aérolithe éditions dirigées par François-Xavier Farine en même temps que l'ami Thierry Roquet

Caractéristiques du volume.

Plaquette en quadrichromie.
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"L'été, Paris est tellement silencieux qu'on entend dans les cours les fourchettes et les  verres heurter les assiettes. Heure creuse, on picore ici et là, sans hâte ni conviction, juste pour égrener la pause ou la demi-pause en plein cagnard. Sans doute une salade fraîche, une eau qui tremble, un vin transparent, un fruit.
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C'est peu de dire que ce Grand Prix de l'Imaginaire me fait plaisir. Pour Vivonne, c'est une résurrection. Ce roman, sans doute le plus autobiographique et en même temps le plus spéculatif parmi ceux que j'ai écrits, paru en janvier 2021 est tombé dans une manière de trou noir, superbement ignoré par la critique à quelques exceptions près. Le succès actuel des Derniers jours des fauves m'avait rendu confiance ainsi que le Prix Pierre Bottero remis récemment à Lou, après tout.
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On a un peu laissé tomber Feu sur le Quartier Général, c'est une évidence. On a des excuses valables: la promotion des Derniers jours des fauves qui ont une belle carrière, avec son lots de déplacements et de festivals, un covid aussi (léger,

mais quand même) et une pratique plus assidue de Facebook sous le nom de Cornélius Rouge.

Ce n'est pas une raison pour laisser les courants d'air et les toiles d'araignées s'installer par ici.
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Revu Benjamin ou les mémoires d'un puceau. Comme souvent, c'est encore Jean-Louis Bory qui en parle le mieux:"C'est délicieux. Au-delà du marivaudage, Deville a pris le parti d'un libertinage heureux qui ne conduit pas à l'enfer glacé de Laclos (rien de dangereux dans ces liaisons) mais aux désinvoltures élégantes un tout petit peu cruelles (juste une goutte de sang) de Crébillon fils ou de Vivant Denon.
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La grâce revient très vite, malgré tout. Je veux dire malgré la guerre, les virus, les rapports sur le climat qui sont comme la lettre volée de Poe -visibles de tous mais vus par personne.

Il suffit d'une journée de soleil sur l'Europe septentrionale alors que c'est toujours l'hiver, quelque chose de bleu et vif qui va parfaitement tracer la courbe calme du temps, du matin au soir: rose et bleu, puis bleu et or, puis orange et bleu.
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